Nutrition et production végétale
Pour pousser, les plantes ont besoin du soleil, d’eau et de nombreux nutriments (azote, phosphore, potasse, oligo-éléments…) qu’elles puisent avec leurs racines dans le sol, zone d’échange vitale pour elles.
L’agriculteur doit donc tout faire pour favoriser une bonne nutrition de ses cultures. Il doit également les protéger contre les nombreux « ennemis » qui peuvent perturber leur croissance : maladies et insectes, autres plantes concurrentes ou « adventices ». La Nouvelle Agriculture® veut répondre au double enjeu de maintenir les rendements et préserver le milieu naturel en diminuant sensiblement le recours aux solutions d’origine chimique.
Comment piloter au plus juste la fertilisation de ses cultures ?
Les principaux axes en matière de nutrition et protection végétales
- Favoriser le potentiel de nutrition naturelle des plantes et diminuer la pression de leurs ennemis, par des mesures indirectes ou « agronomiques »
- Sélectionner les espèces et les variétés mieux adaptées à ces potentiels plus naturels
- Substituer aux produits chimiques des produits d’origine naturelle, ou des techniques de protection alternatives
- Développer les outils de raisonnement et d’aide à la décision pour piloter au plus juste les interventions
Des exemples d’actions écologiquement intensives en faveur de la nutrition et protection végétales
Diversifier les cultures
La diversification des cultures dans un assolement améliore le fonctionnement du sol et des racines. Certaines cultures ont un effet «précédent» bénéfique sur la culture suivante, contrairement à la monoculture qui épuise le sol. D’autre part, cette diversification casse le cycle de reproduction des parasites ainsi que les cycles de reproduction des adventices contrairement à la monoculture
Implanter des couverts végétaux
Les couverts végétaux peuvent s’intercaler entre deux cultures pour jouer un rôle améliorateur dans la diversification des cultures et éviter les effets négatifs des sols nus. Certains couverts végétaux diminuent également la virulence des parasites du sol contre la culture suivante (crucifères sur nématodes ou piétin verse)
Développer des pratiques favorables à la vie du sol
En développant toutes les pratiques favorables à la vie du sol, notamment le maintien de la matière organique on optimise le développement des racines et les échanges nutritifs.
Focus sur un exemple concret de solution :
Des plantes compagnes pour réussir l’implantation de colza
Classiquement, un herbicide est utilisé au démarrage de la culture pour éviter la profusion des mauvaises herbes.
Une solution NA-La Nouvelle Agriculture® est l’implantation des « plantes compagnes » entre les rangs de colza : il s’agit d’un mélange d’espèces de légumineuses qui ont été choisies pour se développer rapidement et prendre la place des mauvaises herbes, puis disparaître seules grâce au gel. Ainsi ces plantes compagnes permettent d’éviter le premier traitement herbicide au semis tout en ayant des effets agronomiques favorables.
Un agriculteur témoigne de cette solution :
Les gains technico-économiques :